LE CRI DE LA SIRENE
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LE CRI DE LA SIRENE
Je viens de le finir et j'ai vraiment aimé : excellent opus, avec la rencontre de Twist et Hurst. Une intrigue qui tient la route, avec une ambiance comme je les aime, et des sous-intrigues qui donnent une consistance inattendue à Twist, et à ses motivations qui ressortent dans les autres romans. La genèse d'une oeuvre et d'un duo de personnages... qui sont pourtant apparus dix ans plus tôt dans les premiers romans de l'auteur. J'ai vraiment beaucoup aimé.
Inspecteur Hurst- Messages : 325
Date d'inscription : 01/03/2008
Localisation : Centre de la France
Re: LE CRI DE LA SIRENE
Bonsoir.
Je viens de terminer « Le cri de la sirène ».
Il a la particularité d'apporter un nouveau regard sur Twist, qui se contentait jusqu'alors (arrêtez-moi si je me trompe, je ne les ai pas tous lus) de regarder, de s'empiffrer, de faire dans la phrase sibylline et au final d'accuser. Il avait besoin d'épaisseur.
D'autre part, l'action se déroulant avant les autres enquêtes du détective, il met en scène la rencontre Hurst-Twist, sans lui donner le moindre relief (ils sont amis au premier regard) -dommage !
Comme toujours chez Halter, les événements sont présentés avec différents éclairages successifs, et chaque personnage devient suspect. LEs épreuves pour le détective s'accumulent. On ne nage pas dans le mystère, on s'y noie. Et le lecteur se retrouve captif.
Le hic est que, comme souvent, il y a une surenchère dans les incongruités à la base de l'histoire. Des comportements stupéfiants, des sosies en veux-tu en voilà, des coïncidences dures à avaler.
Dès lors, pour le lecteur-enquêteur, le combat est faussé : tout est possible ! Comment construire un raisonnement qui tienne dans ces conditions ? De temps en temps, Twist base un raisonnement sur un « Cette coïncidence est trop grosse, il y a quelque chose là derrière ». C'est un peu facile et frustrant quand on voit ce qu'on a admis jusqu'alors !
Bien sûr on devine une partie des explications. Seulement, s'il arrive qu'on tombe juste, on écartera l'hypothèse parce qu'elle ne colle pas du tout avec certains événements... qui seront expliqués avec désinvolture à la fin.
En dire plus serait spoiler.
Mais bien sûr, il y a le talent du conteur !
A lire avec un regard d'enfant adepte de contes de fées (ou simplement de l'indulgence) et se laisser balader en mettant de côté le bloc-notes et le crayon affuté.
Cordialement,
Lionel.
Je viens de terminer « Le cri de la sirène ».
Il a la particularité d'apporter un nouveau regard sur Twist, qui se contentait jusqu'alors (arrêtez-moi si je me trompe, je ne les ai pas tous lus) de regarder, de s'empiffrer, de faire dans la phrase sibylline et au final d'accuser. Il avait besoin d'épaisseur.
D'autre part, l'action se déroulant avant les autres enquêtes du détective, il met en scène la rencontre Hurst-Twist, sans lui donner le moindre relief (ils sont amis au premier regard) -dommage !
Comme toujours chez Halter, les événements sont présentés avec différents éclairages successifs, et chaque personnage devient suspect. LEs épreuves pour le détective s'accumulent. On ne nage pas dans le mystère, on s'y noie. Et le lecteur se retrouve captif.
Le hic est que, comme souvent, il y a une surenchère dans les incongruités à la base de l'histoire. Des comportements stupéfiants, des sosies en veux-tu en voilà, des coïncidences dures à avaler.
Dès lors, pour le lecteur-enquêteur, le combat est faussé : tout est possible ! Comment construire un raisonnement qui tienne dans ces conditions ? De temps en temps, Twist base un raisonnement sur un « Cette coïncidence est trop grosse, il y a quelque chose là derrière ». C'est un peu facile et frustrant quand on voit ce qu'on a admis jusqu'alors !
Bien sûr on devine une partie des explications. Seulement, s'il arrive qu'on tombe juste, on écartera l'hypothèse parce qu'elle ne colle pas du tout avec certains événements... qui seront expliqués avec désinvolture à la fin.
En dire plus serait spoiler.
Mais bien sûr, il y a le talent du conteur !
A lire avec un regard d'enfant adepte de contes de fées (ou simplement de l'indulgence) et se laisser balader en mettant de côté le bloc-notes et le crayon affuté.
Cordialement,
Lionel.
clanelle- Messages : 73
Date d'inscription : 06/02/2008
Re: LE CRI DE LA SIRENE
Un bon Halter même si la fin m'a semblé un brin décevante. Les explications m'ont paru en deçà des possibilités habituelles de l'auteur, certaines étaient même tellement basiques et évidentes que je les aient immédiatement écartées en me disant "non ça ne peut pas être si simple"...en fait si! Par contre toute la partie concernant la double identité possible d'un des personnages principaux est brillante et l'épilogue très réussi.
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