L'assassin est un fantôme
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hélène
renato
6 participants
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L'assassin est un fantôme
Un roman de François Charles (Rageot-Heure noire) : trouvé grâce au dico de notre ami Philippe Fooz. Roman noté à 3*, qui sont méritées. Commentaire relevé dans le dico : "ne vous laissez pas rebuter par la catégorie de l'ouvrage (pour adolescents), ce petit roman est policièrement remarquable...la disparition inexplicable vaut le détour"
Je confirme ! Une lecture agréable, une énigme originale, une enquête des plus sympathiques. Vraiment un bon problème impossible.
Je confirme ! Une lecture agréable, une énigme originale, une enquête des plus sympathiques. Vraiment un bon problème impossible.
renato- Messages : 496
Date d'inscription : 11/10/2009
Re: L'assassin est un fantôme
je vais finir par regretter de ne pas avoir commandé le catalogue, mais c'est que j'attends celui des 999...
Ai noté la merveille sur ma liste d'achats
Ai noté la merveille sur ma liste d'achats
hélène- Admin
- Messages : 489
Date d'inscription : 31/10/2007
Re: L'assassin est un fantôme
J'aime pas le terme 'rebuter' -_-'
Mais le résumé me donne bien envie de le lire
Mais le résumé me donne bien envie de le lire
shinichi-kudo- Messages : 427
Date d'inscription : 08/05/2010
Age : 30
Re: L'assassin est un fantôme
Lu et approuvé.
Il s’agit d’un court roman, qui peut se lire d’une traite.
La lecture est plaisante.
Le récit est rondement mené, centré sur l’intrigue.
Sur le plan de l’énigme, il y a deux points à résoudre pour le lecteur enquêteur :
=> Qui (et pourquoi) ?
=> Comment ? (ce qui nous rassemble sur ce forum)
La réponse à la première question apparaît je trouve facilement. Et au passage, lorsqu’on se rend compte de l’évolution du plan criminel au fil de son exécution, on prend conscience de la complaisance de l’auteur vis-à-vis (du)/(de la)/(des) coupable(s) (ne comptez pas sur moi pour vous aider). Dans la vraie vie, ça ne se passerait certainement pas ainsi.
L’exposé de la chambre close, assorti d’un plan (j’adore les plans !), laisse selon moi trop de zones d’ombre. En particulier, le policier que l’on suit ne fait pas certaine(s) vérification(s) élémentaire(s) à l’issue desquelles je pourrais me dire 1°) Il n’y a personne et 2°) toutes les issues sont verrouillées de l’intérieur. Nayant pas ces certitudes, je tique et ne combats pas.
Alors ? Eh bien si ce qui précède est sévère, je m’en excuse, car la lecture est très agréable. Pour reprendre la notation Soupart/Fooz/Bourgeois, j’aurais bien mis un **** / ** pour l’énigme.
Lecture recommandée.
Cordialement,
Lionel
Il s’agit d’un court roman, qui peut se lire d’une traite.
La lecture est plaisante.
Le récit est rondement mené, centré sur l’intrigue.
Sur le plan de l’énigme, il y a deux points à résoudre pour le lecteur enquêteur :
=> Qui (et pourquoi) ?
=> Comment ? (ce qui nous rassemble sur ce forum)
La réponse à la première question apparaît je trouve facilement. Et au passage, lorsqu’on se rend compte de l’évolution du plan criminel au fil de son exécution, on prend conscience de la complaisance de l’auteur vis-à-vis (du)/(de la)/(des) coupable(s) (ne comptez pas sur moi pour vous aider). Dans la vraie vie, ça ne se passerait certainement pas ainsi.
L’exposé de la chambre close, assorti d’un plan (j’adore les plans !), laisse selon moi trop de zones d’ombre. En particulier, le policier que l’on suit ne fait pas certaine(s) vérification(s) élémentaire(s) à l’issue desquelles je pourrais me dire 1°) Il n’y a personne et 2°) toutes les issues sont verrouillées de l’intérieur. Nayant pas ces certitudes, je tique et ne combats pas.
Alors ? Eh bien si ce qui précède est sévère, je m’en excuse, car la lecture est très agréable. Pour reprendre la notation Soupart/Fooz/Bourgeois, j’aurais bien mis un **** / ** pour l’énigme.
Lecture recommandée.
Cordialement,
Lionel
clanelle- Messages : 73
Date d'inscription : 06/02/2008
Re: L'assassin est un fantôme
Ca y est, j’ai enfin lu ce court roman jeunesse que j’avais depuis longtemps ajouté à ma liste.
C'est un peu saugrenu, mais je me demande ce que les jeunes lecteurs peuvent bien penser de Nestor, le héros de quatorze ans contraint d’appeler l’horloge parlante pour avoir l’heure... A l’époque où la plupart de nos chères têtes blondes réclament un téléphone portable dès avant la 6ème, pas sûr que ça leur évoque grand’chose… Et pourtant le récit est contemporain (« un crime pareil au XXIème siècle ! » s’exclame un des personnages). En fait, le bouquin datant de 1993, je soupçonne l’éditeur d’avoir "rajeuni" l'oeuvre en modifiant le XX en XXI, sans avoir évidemment retouché le texte. Résultat : l’impression d’avoir un ado qui ne passe pas sa vie collé à Facebook, et qui préfère les crimes en chambre close ! Rafraîchissant !
Bref. Dans l’ensemble, je confirme les impressions positives évoquées ci-dessus. Le récit se lit bien, et très vite car il est uniquement centré sur l’enquête policière. De ce point de vue, les allergiques à J.D. Carr devraient se réjouir : pas de digressions inutiles, les dialogues sont enlevés, les événements sont égrénés au rythme de chapitres courts qui se concluent par l’apport de nouveaux éléments relançant l’intrigue. Les échanges entre personnages et les conséquences de la malédiction sur la vie politique locale sont brossés en de courtes saynètes (certes un peu caricaturales, roman jeunesse oblige).
De même je convient avec Clanelle que le plan criminel est bien hasardeux au moment où il est entrepris. Mais la mécanique criminelle se tient. D’ailleurs, je n’ai pas les mêmes réserves que lui: effectivement, toutes les vérifications élémentaires n’ont pas été faites lors du constat de la chambre close. Mais ces irrégularités ont été aussitôt pointées par Nestor et son inspecteur de parrain. Et puis c’est finalement le cas dans nombre de récits du genre ; simplement l’auteur l’annonce clairement, là où un auteur pour adulte l’aurait peut-être masqué par un habile effet de misdirection (ce qui au final peut s’avérer plus décevant lors de la révélation finale). En somme, de toutes les recettes de crime en chambre close, ce n’est peut-être pas la plus élégante qui est utilisée ici, mais l’auteur joue franc jeu, et le lecteur qui prend le temps de la réflexion n’a aucun mal à répondre aux questions "qui" et "comment".
En résumé, un récit qui occupera agréablement moins de deux heures de votre temps, certes simple à démêler, mais qui offre une belle série de crimes fantômatiques bien agencés.
C'est un peu saugrenu, mais je me demande ce que les jeunes lecteurs peuvent bien penser de Nestor, le héros de quatorze ans contraint d’appeler l’horloge parlante pour avoir l’heure... A l’époque où la plupart de nos chères têtes blondes réclament un téléphone portable dès avant la 6ème, pas sûr que ça leur évoque grand’chose… Et pourtant le récit est contemporain (« un crime pareil au XXIème siècle ! » s’exclame un des personnages). En fait, le bouquin datant de 1993, je soupçonne l’éditeur d’avoir "rajeuni" l'oeuvre en modifiant le XX en XXI, sans avoir évidemment retouché le texte. Résultat : l’impression d’avoir un ado qui ne passe pas sa vie collé à Facebook, et qui préfère les crimes en chambre close ! Rafraîchissant !
Bref. Dans l’ensemble, je confirme les impressions positives évoquées ci-dessus. Le récit se lit bien, et très vite car il est uniquement centré sur l’enquête policière. De ce point de vue, les allergiques à J.D. Carr devraient se réjouir : pas de digressions inutiles, les dialogues sont enlevés, les événements sont égrénés au rythme de chapitres courts qui se concluent par l’apport de nouveaux éléments relançant l’intrigue. Les échanges entre personnages et les conséquences de la malédiction sur la vie politique locale sont brossés en de courtes saynètes (certes un peu caricaturales, roman jeunesse oblige).
De même je convient avec Clanelle que le plan criminel est bien hasardeux au moment où il est entrepris. Mais la mécanique criminelle se tient. D’ailleurs, je n’ai pas les mêmes réserves que lui: effectivement, toutes les vérifications élémentaires n’ont pas été faites lors du constat de la chambre close. Mais ces irrégularités ont été aussitôt pointées par Nestor et son inspecteur de parrain. Et puis c’est finalement le cas dans nombre de récits du genre ; simplement l’auteur l’annonce clairement, là où un auteur pour adulte l’aurait peut-être masqué par un habile effet de misdirection (ce qui au final peut s’avérer plus décevant lors de la révélation finale). En somme, de toutes les recettes de crime en chambre close, ce n’est peut-être pas la plus élégante qui est utilisée ici, mais l’auteur joue franc jeu, et le lecteur qui prend le temps de la réflexion n’a aucun mal à répondre aux questions "qui" et "comment".
En résumé, un récit qui occupera agréablement moins de deux heures de votre temps, certes simple à démêler, mais qui offre une belle série de crimes fantômatiques bien agencés.
Merrivale- Messages : 27
Date d'inscription : 07/12/2013
Re: L'assassin est un fantôme
Rapidement lu et bien plaisant. Je n'avais pas compris le truc (je penchais pour la première solution envisagée) de la disparition impossible avant les dernières pages. En tout cas on reste complètement dans le pur roman d'énigme et d'enquête avec très peu de place pour le reste (les personnages sont un peu sommaire mais les touches d'humour font passer la pilule) et dans l'ensemble c'est du rondement mené et franchement sympa.
Conseillé!
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