Et si les Beatles n'étaient jamais allés sur la Lune

"A l'ouverture d'un ancien coffre nazi en Suisse,on découvre des toiles disparues de Klimt et un receuil de mélodies inconnues du compositeur Autrichien, Richard Strauss. Surprise ! A l étude de ces partitions, on reconnait quelques uns des plus grands tubes des Beatles ! Comment des partitions enfermées dans un coffre depuis 1945 peuvent-elles se retrouver dans les guitares des quatre chevelus de Liverpool, vingt ans plus tard ? "

Je vous livre le résumé de ce livre récemment sorti mais sans aucune certitude quant à l'intérêt du "mystère" contenu dans la quatrième de couverture. Quelqu'un a t-il lu cet ouvrage? Comment les Beatles ont fait pour se procurer ces partitions enfermées dans un coffre?Véritable intrigue policière ou farce absurde? Quelqu'un a des infos?

Apparemment, l'auteur a déjà écrit des romans-pastiches-foutraco-farfelus sous le pseudo de Gordon Zola. L'univers des Beatles est omniprésent dans ce livre qui ne parle pas de conquête spatiale. Gageons que le titre fait référence à la théorie du complot selon laquelle les astronautes américains ne sont jamais sortis des studios d'Holywood et qu'il la met en parallèle avec cette théorie que les Beatles n'ont fait que plagier des mélodies il est vrai inconnues de Strauss. Bon, certainement hilarant à lire et jouissivement référentiel, mais j'imagine que l'énigme n'est pas le ressort principal du roman...

meurdesoif a écrit:.... mais j'imagine que l'énigme n'est pas le ressort principal du roman...

Bref ce n'est pas gagné.
Je dois avouer que je me suis laissé tenter et que je viens de commander l'ouvrage. S'il comprend une énigme mystérieuse, ce sera jackpot...mais effectivement j'y crois moyen.

Voilà, je viens de finir l'ouvrage. Mérite-t-il de figurer dans la catégorie "Chambres closes" de notre Forum? Pourquoi pas, aurais-je tendance à dire. En tout cas, l'auteur semble être amateur du genre. La première partie porte le titre de "Mystère de chambre close".  Et voilà ce qu'il écrit page 167: "comme le disait l'écrivain Gaston Leroux, il convient toujours de réfléchir par le bon bout de la raison. Dans l'affaire qui nous préoccupe, qui pourrait s'apparenter à une histoire de chambre close, quels sont les faits? 28 mélodies des Beatles d'un côté et les partitions de Strauss découvertes dans un coffre qui n'a pas été ouvert depuis 1945 de l'autre. Le compositeur autrichien étant mort en 1949 ni Lennon ni Mc Cartney n'ont pu avoir accès à ces oeuvres".
L'humour fantasque et souvent lourd de l'auteur, ainsi que sa détestation probable des Beatles n'altère pas une énigme légère mais cohérente, finalement bien construite. Le "truc " utilisé par Erik Ornakin est simple mais mérite à mon avis de le faire intégrer une anthologie de Roland Lacourbe, avec une étoile, pour récompenser son originalité...
Bien que je ne sois pas sûr que tout le monde partage mon avis.