"Le mort frappe à la porte" de John Dickson Carr

Bonsoir.

Je viens de refermer "Le mort frappe à la porte" (qu'on trouve aussi sous le titre "Qui a peur de Charles Dickens ?"), traduit du roman "The dead man's knock" (1958) de John Dickson Carr - il faut savoir donner leur chance aux auteurs méconnus.

C'est un des derniers écrits de l'auteur.
Il se passe aux États-Unis.
Il fait intervenir le Docteur Fell.
Il n'a aucune dimension fantastique (tout au plus une intrigante parenté entre le meurtre observé et les notes sur un projet de roman policier laissées par Wilkie Collins, écrivain britannique du XIXme siècle, mais elle sera peu exploitée et uniquement de façon rationnelle).
Il y a un suremploi de grossièretés dans la bouche de plusieurs personnages comme je n'en avais jamais vu sous la plume de Carr. Je n'ai pas été choqué; je n'ai pas non plus appris de nouveaux mots (!); mais j'ai été plusieurs fois surpris. Faut-il y voir un a priori lié à la nationalité des personnages ?

Rien à signaler au niveau du style : c'est un Carr comme un autre de ce point de vue.

Il n'y a qu'un seul crime (pas de rebondissement à mi-roman).
C'est une chambre close.
Sa résolution, bien que simple, m'a pleinement satisfait.

Il est donc léger et passe bien.
Je dirais qu'il s'agit d'un Carr mineur mais bien soigné.

Cordialement,
Lionel.