chronique d'un "MECC" en SF
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chronique d'un "MECC" en SF
Avis aux amateurs de SF, et de MECC
Chronique, tirée du magazine Galaxie, de Claude Ecken du livre de David Walton / Superposition, chez ActuSF
Brian Vanderhall a réussi à transposer à l'échelle humaine les propriétés du monde quantique, ce qui le dote d'un certain nombre de pouvoirs. Pour
le prouver, il tire sur la femme de son vieil ami Jacob Kelley, un ancien chercheur. Bien que la balle contourne la cible en se diffractant, le mari
ne décolère pas contre l'inconscient. Malheureusement, Vanderhall est retrouvé mort quelques heures plus tard, assassiné dans le local
souterrain d'un accélérateur de particules accessible par eux seuls ; de nombreuses traces désignent Jacob comme le meurtrier. Mais il y
trouve aussi le "projecteur de Higgs" que Vanderhall a mis au point, et l'actionne, ce qui fait apparaître une créature sans yeux.
Respectivement étiquetés "horaire" et "anti-horaire" à la façon du spin des particules, les chapitres alternés narrent d'une part le procès de
Jacob Kelley qui revient successivement sur les détails de l'affaire, d'autre part le déroulé des
évènements et la fuite de Jacob qui tente, durant sa traque, de réunir les éléments permettant de
se disculper. Il n'est pas facile de convaincre de son innocence des jurés peu au fait de la physique quantique pourtant à la base du mystère,
qui voit les protagonistes se démultiplier, s'inverser comme dans un miroir, se dissiper en nuage de particules ou encore revenir d'entre
les morts. Cette variation sur le mystère de la chambre close devient un véritable thriller
quand attaquent ces créatures en apparence indestructibles, qu'on a vite fait de désigner sous le nom de des légendaires varcolacs. Ce n'est
pas la partie la plus intéressante du roman dont la réussite tient à une explication claire sur la superposition des états et l'effondrement des
ondes de probabilité – on retrouvera, en postface les explications détaillées de Roland Lehoucq.
David Walton s'est beaucoup amusé avec ce roman très accessible aux néophytes. Le suspense
est constant, ponctué de quelques traits d'humour lors des scènes les plus spectaculaires. Ce petit bijou qui combine ingénieusement science
et fiction a connu une suite, Supersymétrie, d'ores et déjà attendue avec impatience.
Chronique, tirée du magazine Galaxie, de Claude Ecken du livre de David Walton / Superposition, chez ActuSF
Brian Vanderhall a réussi à transposer à l'échelle humaine les propriétés du monde quantique, ce qui le dote d'un certain nombre de pouvoirs. Pour
le prouver, il tire sur la femme de son vieil ami Jacob Kelley, un ancien chercheur. Bien que la balle contourne la cible en se diffractant, le mari
ne décolère pas contre l'inconscient. Malheureusement, Vanderhall est retrouvé mort quelques heures plus tard, assassiné dans le local
souterrain d'un accélérateur de particules accessible par eux seuls ; de nombreuses traces désignent Jacob comme le meurtrier. Mais il y
trouve aussi le "projecteur de Higgs" que Vanderhall a mis au point, et l'actionne, ce qui fait apparaître une créature sans yeux.
Respectivement étiquetés "horaire" et "anti-horaire" à la façon du spin des particules, les chapitres alternés narrent d'une part le procès de
Jacob Kelley qui revient successivement sur les détails de l'affaire, d'autre part le déroulé des
évènements et la fuite de Jacob qui tente, durant sa traque, de réunir les éléments permettant de
se disculper. Il n'est pas facile de convaincre de son innocence des jurés peu au fait de la physique quantique pourtant à la base du mystère,
qui voit les protagonistes se démultiplier, s'inverser comme dans un miroir, se dissiper en nuage de particules ou encore revenir d'entre
les morts. Cette variation sur le mystère de la chambre close devient un véritable thriller
quand attaquent ces créatures en apparence indestructibles, qu'on a vite fait de désigner sous le nom de des légendaires varcolacs. Ce n'est
pas la partie la plus intéressante du roman dont la réussite tient à une explication claire sur la superposition des états et l'effondrement des
ondes de probabilité – on retrouvera, en postface les explications détaillées de Roland Lehoucq.
David Walton s'est beaucoup amusé avec ce roman très accessible aux néophytes. Le suspense
est constant, ponctué de quelques traits d'humour lors des scènes les plus spectaculaires. Ce petit bijou qui combine ingénieusement science
et fiction a connu une suite, Supersymétrie, d'ores et déjà attendue avec impatience.
hélène- Admin
- Messages : 490
Date d'inscription : 31/10/2007
"Superposition" / David Walton
Bonjour,
Suite à ce message, je l'ai lu cet été.
Sur la plage ? Exact, on ne peut rien cacher aux limiers du forum.
C'est une lecture facile et très prenante, dès le début, avec une construction ingénieuse.
Il y a un arrière-plan scientifique complexe (physique quantique à tous les étages), mais habilement vulgarisé.
Le roman se base sur le postulat suivant : on parvient à reproduire à l'échelle humaine les théories de la physique quantique.
Ça m'a paru franchement gros, voire assez absurde, mais comme toujours, si le postulat est présenté très tôt, OK, on admet et on continue.
Pour ce qui est du local clos, rien pour nous. Un peu comme si dans une histoire sur l'invisibilité, on découvrait à la fin que c'est un homme invisible qui avait fait le coup et que c'est pour ça que personne ne l'a vu (je fais ce parallèle pour ne pas spoiler le roman).
Bref, une bonne lecture, mais sans réel rapport avec notre marotte.
Merci Hélène pour ce signalement, je ne regrette pas le temps que j'ai passé avec ce bouquin.
Lionel
Suite à ce message, je l'ai lu cet été.
Sur la plage ? Exact, on ne peut rien cacher aux limiers du forum.
C'est une lecture facile et très prenante, dès le début, avec une construction ingénieuse.
Il y a un arrière-plan scientifique complexe (physique quantique à tous les étages), mais habilement vulgarisé.
Le roman se base sur le postulat suivant : on parvient à reproduire à l'échelle humaine les théories de la physique quantique.
Ça m'a paru franchement gros, voire assez absurde, mais comme toujours, si le postulat est présenté très tôt, OK, on admet et on continue.
Pour ce qui est du local clos, rien pour nous. Un peu comme si dans une histoire sur l'invisibilité, on découvrait à la fin que c'est un homme invisible qui avait fait le coup et que c'est pour ça que personne ne l'a vu (je fais ce parallèle pour ne pas spoiler le roman).
Bref, une bonne lecture, mais sans réel rapport avec notre marotte.
Merci Hélène pour ce signalement, je ne regrette pas le temps que j'ai passé avec ce bouquin.
Lionel
clanelle- Messages : 73
Date d'inscription : 06/02/2008
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