La Conjuration des Importants - Jean d'Aillon
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La Conjuration des Importants - Jean d'Aillon
Jean d'Aillon est un auteur de romans policiers prolifique, et on peut difficilement parcourir les rayons d'une librairie sans tomber sur une de ses séries historiques : Guillaume d'Usuel, Edward Holmes ou comme ici, Louis Fronsac.
C'est que la Conjuration des Importants commence par un meurtre en chambre close, celui d'un commissaire de police de quartier, tué dans son bureau fermé de l'intérieur. La plaie, sans projectile, évoque un coup de poignard ou d'une arme quelconque (absente des lieux), mais le meurtrier reste introuvable. Si la fenêtre était ouverte, elle n'a pu servir d'issue pour l'assassin.
Cet assassinat est cependant vite résolu par Louis Fronsac qui a l'intuition de la solution dès la fin du chapitre, et quelques pages plus tard histoire de vérifier la faisabilité technique d'un tel procédé, il l'énonce aux lecteurs qui n'auraient pas résolu cette énigme plutôt… transparente. Le reste de ce roman se déroule à un rythme soutenu entre agresseur en série mystérieux, empoisonnements, conspirations et Histoire (on est à une période importante où Richelieu et Louis XIII décèdent et où un très jeune Louis XIV monte sur le trône). Fronsac lui-même devra faire face à un attentat contre lui lors de la bataille de Rocroi, inauguration militaire du nouveau règne.
En résumé, n'attendez pas grand-chose d'une énigme en chambre close un peu légère et déjà vue mais qui constitue un prélude sympathique à un roman policier historique haletant parmi le gratin des grands noms de l'époque (on y évoque même la troupe d'un comédien débutant, un certain… Molière).
C'est que la Conjuration des Importants commence par un meurtre en chambre close, celui d'un commissaire de police de quartier, tué dans son bureau fermé de l'intérieur. La plaie, sans projectile, évoque un coup de poignard ou d'une arme quelconque (absente des lieux), mais le meurtrier reste introuvable. Si la fenêtre était ouverte, elle n'a pu servir d'issue pour l'assassin.
Cet assassinat est cependant vite résolu par Louis Fronsac qui a l'intuition de la solution dès la fin du chapitre, et quelques pages plus tard histoire de vérifier la faisabilité technique d'un tel procédé, il l'énonce aux lecteurs qui n'auraient pas résolu cette énigme plutôt… transparente. Le reste de ce roman se déroule à un rythme soutenu entre agresseur en série mystérieux, empoisonnements, conspirations et Histoire (on est à une période importante où Richelieu et Louis XIII décèdent et où un très jeune Louis XIV monte sur le trône). Fronsac lui-même devra faire face à un attentat contre lui lors de la bataille de Rocroi, inauguration militaire du nouveau règne.
En résumé, n'attendez pas grand-chose d'une énigme en chambre close un peu légère et déjà vue mais qui constitue un prélude sympathique à un roman policier historique haletant parmi le gratin des grands noms de l'époque (on y évoque même la troupe d'un comédien débutant, un certain… Molière).
meurdesoif- Messages : 240
Date d'inscription : 15/02/2013
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