Martin Meroy...
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Martin Meroy...
Lu "Un couteau dans la plaie" de Martin Meroy, une chambre close.
Romain Brian, dans "Derrière les portes closes" (Temps Noir n°6 et 7), recommande cet auteur français des sixties.
CC atypique, puisqu'elle trouve place dans un roman noir (elle n'est pas la seule dans ce cas, "Drôles de corps", d'Alan Green, par exemple). Martin Meroy (tout comme pour San Antonio ou Ellery Queen, auteur et héros sont éponymes) est un détective américain qui enquête en France. Bien sûr, il est buveur, saute sur tout ce qui porte une jupe, et fait volontiers le coup de poing. La CC est plus classique, un homme a été tué dans une chambre d'hôtel avec une seule issue, Martin Meroy était devant cette issue par laquelle nul n'est sorti, et pourtant, quand il rentre, personne, à part la victime
Bouquin assez court, écrit dans un style simple, vif et direct, l'auteur ne s'embarrasse pas de fioritures, et la solution de la CC est tout à fait satisfaisante, même si elle n'est pas neuve
Romain Brian, dans "Derrière les portes closes" (Temps Noir n°6 et 7), recommande cet auteur français des sixties.
CC atypique, puisqu'elle trouve place dans un roman noir (elle n'est pas la seule dans ce cas, "Drôles de corps", d'Alan Green, par exemple). Martin Meroy (tout comme pour San Antonio ou Ellery Queen, auteur et héros sont éponymes) est un détective américain qui enquête en France. Bien sûr, il est buveur, saute sur tout ce qui porte une jupe, et fait volontiers le coup de poing. La CC est plus classique, un homme a été tué dans une chambre d'hôtel avec une seule issue, Martin Meroy était devant cette issue par laquelle nul n'est sorti, et pourtant, quand il rentre, personne, à part la victime
Bouquin assez court, écrit dans un style simple, vif et direct, l'auteur ne s'embarrasse pas de fioritures, et la solution de la CC est tout à fait satisfaisante, même si elle n'est pas neuve
johnwatson- Messages : 213
Date d'inscription : 30/05/2008
Localisation : Rhône
Re: Martin Meroy...
Oui, la solution n'est pas neuve (assez classique d'ailleurs) mais on s'y laisse prendre; ajoutons qu'il y a un bon petit suspense et un coupable insoupçonnable; un très bon moment de lecture
hélène- Admin
- Messages : 490
Date d'inscription : 31/10/2007
meurtre sans filet
Un mélange de whodunit à l'ancienne avec un crime impossible (une trapéziste assassinée dans sa roulotte fermée de l'intérieur) suivi d'autres meurtres en cascades dans les milieux du cirque, rapidement mais plaisamment brossés. Le détective buveur et dragueur typique du polar, Martin Meroy (comme l'auteur) résoudra le problème en 150 pages vites lues (et sans doute vite écrites mais avec l'énergie du pulp). Un bon compromis entre policier rétro et noir.
Du divertissement très sympa et bien emballé qui donne envie de découvrir d'autres livres de cet auteur prolifique aujourd'hui assez oublié.
Bon Noël, assassin
Bon Noël, assassin
Encore un mélange de whodunit, d'impossibilité (assez légère: comment un espion parvient il à livrer à l'ennemi des documents secrets) et surtout de polar avec tous les clichés qu'on aime: le héros boit un whisky toutes les 2 pages, couche avec une beauté qu'il a rencontré 5 minutes plus tôt et fait le coup de poing pour battre les méchants.
Mais ce sont 2 heures de détente assurée et le tout est bien ficelé, donc conseillé
Encore un mélange de whodunit, d'impossibilité (assez légère: comment un espion parvient il à livrer à l'ennemi des documents secrets) et surtout de polar avec tous les clichés qu'on aime: le héros boit un whisky toutes les 2 pages, couche avec une beauté qu'il a rencontré 5 minutes plus tôt et fait le coup de poing pour battre les méchants.
Mais ce sont 2 heures de détente assurée et le tout est bien ficelé, donc conseillé
Silence on tue
Je viens de lire Silence on tue, mon premier Martin Méroy.
Un récit efficace, vite lu et sans doute vite écrit/vite composé (avec les habituelles incohérences, coquilles et répétitions de phrases mal placées inhérentes à ces récits bon marché). Le crime en chambre close (sans coup de génie particulier) n’est qu’une péripétie parmi d’autres, parfois plus spectaculaires (explosions, bagarres,…), mais il ouvre et ferme le récit, construit en flashback.
On sent le métier de Méroy, probablement habitué à ficeler vite fait bien fait une intrigue, cette fois-ci dans le petit milieu du cinéma, avec ses producteurs à cigare, ses starlettes, et même ses détectives privés corruptibles (Non, non, pas Méroy lui-même, bien sûr…)
Finalement le récit est étonnamment propre sur lui : Méroy a beau boire whisky sur whisky comme un vrai privé digne de ce nom, il est plutôt bien éduqué, le langage est plutôt châtié, pas de scène de sexe… presque étonnant pour un roman de gare
Mais ca se lit très très vite, et c’est plutôt sympa.
Un récit efficace, vite lu et sans doute vite écrit/vite composé (avec les habituelles incohérences, coquilles et répétitions de phrases mal placées inhérentes à ces récits bon marché). Le crime en chambre close (sans coup de génie particulier) n’est qu’une péripétie parmi d’autres, parfois plus spectaculaires (explosions, bagarres,…), mais il ouvre et ferme le récit, construit en flashback.
On sent le métier de Méroy, probablement habitué à ficeler vite fait bien fait une intrigue, cette fois-ci dans le petit milieu du cinéma, avec ses producteurs à cigare, ses starlettes, et même ses détectives privés corruptibles (Non, non, pas Méroy lui-même, bien sûr…)
Finalement le récit est étonnamment propre sur lui : Méroy a beau boire whisky sur whisky comme un vrai privé digne de ce nom, il est plutôt bien éduqué, le langage est plutôt châtié, pas de scène de sexe… presque étonnant pour un roman de gare
Mais ca se lit très très vite, et c’est plutôt sympa.
Merrivale- Messages : 27
Date d'inscription : 07/12/2013
Re: Martin Meroy...
Je viens de finir Poker fatal+Belles à croquer (la suite), et j'ai également lu les tomes cités. Oui, c'est très bien ficelé et vite lu et avec quelques clichés mais l'on passe de très bons moments, et encore plus avec les deux que je viens de citer.
Le premier tome est pas mal du tout et l'on attend la suite avec impatience mais "Belles à croquer" se traîne, nombre de péripéties (pas inintéressantes d'ailleurs) étirent le volume pour pas grand chose à apporter à l'intrigue initiale.
Qui va vers la fin de rebondissements en rebondissements pour un final (et une résolution de l'énigme) très original et surpenant.
Mon bémol : la psy des personnages (les mobiles entre autres) est très (trop) vite étudiée, mais je me répète : pour le plaisir de lecture c'est excellent.
Le premier tome est pas mal du tout et l'on attend la suite avec impatience mais "Belles à croquer" se traîne, nombre de péripéties (pas inintéressantes d'ailleurs) étirent le volume pour pas grand chose à apporter à l'intrigue initiale.
Qui va vers la fin de rebondissements en rebondissements pour un final (et une résolution de l'énigme) très original et surpenant.
Mon bémol : la psy des personnages (les mobiles entre autres) est très (trop) vite étudiée, mais je me répète : pour le plaisir de lecture c'est excellent.
hélène- Admin
- Messages : 490
Date d'inscription : 31/10/2007
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