alan green - georgette heyer

"un drôle de corps" d'alan green et "l'ombre du doute" de georgette heyer m'ont laissé une impression mitigée. Les deux énigmes étaient intéressantes (l'impossibilité d'abattre un individu), mais la manière de traiter ...
Les deux romans font étalage des problèmes familiaux des protagonistes et le traitement de l'énigme est portion congrue; la lecture est agréable (de l'ironie féroce chez green; de l'humour chez heyer). Au final, je reste partagée; entre C. Rawson ou JD Carr où l'impossibilité revient à chaque ligne et Green ou Heyer où elle est presque marginale, je penche pour le juste milieu.
Cependant, que mon commentaire ne vous prive pas de les lire, l'écriture de Green (bien que mal traduit) vaut pour son ironie.

Je n'ai pas lu le Heyer, mais dans le bouquin de Green, le CI est en effet anecdotique. Au final, un honnête roman noir

Je viens à la rescousse d'Alan Green...
J'ai une grande affection pour ce bouquin: je trouvais formidable l'idée d'un homme assassiné dans un local inaccessible avec deux projectiles dans le corps...alors que sa veste de pyjama est intacte. Le crime impossible, déjà fascinant, se doublait alors d'un problème de balistique insoluble ( impacts suivant une trajectoire de haut en bas...). La solution est confondante de rigueur et de simplicité...
D'accord avec Hélène pour l'ironie mordante qui me plaît beaucoup...
Les lecteurs ne s'étaient d'ailleurs pas trompés : prix Edgar Poe aux USA en 1948...