dimension meurtres impossibles
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meurdesoif
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Inspecteur Hurst
renato
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dimension meurtres impossibles
A paraître en juillet chez riviereblanche ce recueil :
http://www.riviereblanche.com/dimmeurtres.htm
vu que c'est une collection sf/fantastique je ne sais pas si ce sont des nouvelles de ces domaines ou réellement policières. Mais dans la liste des auteurs je vois David Verdier qui pourra peut-être nous en dire plus. Vraiment policier ou avec des solutions SF/Fantastique ?
http://www.riviereblanche.com/dimmeurtres.htm
vu que c'est une collection sf/fantastique je ne sais pas si ce sont des nouvelles de ces domaines ou réellement policières. Mais dans la liste des auteurs je vois David Verdier qui pourra peut-être nous en dire plus. Vraiment policier ou avec des solutions SF/Fantastique ?
renato- Messages : 496
Date d'inscription : 11/10/2009
Re: dimension meurtres impossibles
Mon texte a une résolution rationnelle et pour ceux qui connaissent ma série de romans, vous retrouverez les enquêteurs habituels. Je pense que les autres nouvelles sont essentiellement policières, le but était de rendre hommage au genre qui nous est cher...
Inspecteur Hurst- Messages : 325
Date d'inscription : 01/03/2008
Localisation : Centre de la France
Re: dimension meurtres impossibles
En parcourant le forum je viens de voir que ce recueil était annoncé depuis plus d'un an dans le coin des écrivains !!! Et c'est Hélène avait relayé l'annonce !
renato- Messages : 496
Date d'inscription : 11/10/2009
Re: dimension meurtres impossibles
C'est bien ça !
Inspecteur Hurst- Messages : 325
Date d'inscription : 01/03/2008
Localisation : Centre de la France
Re: dimension meurtres impossibles
Le policier à énigmes se meurt lentement.
Vision assez franco-centrée, mais j'achèterai le livre. Pour ceux que cela intéresse, la même collection a publié récemment la première édition intégrale en français des enquêtes de l'oncle Abner par Melville Davisson Post, dont "L'affaire Doomsdorf" qui est un classique de notre genre préféré.
Re: dimension meurtres impossibles
On me l'avait conseillé, ce recueil de l'oncle Abner. Pas trop démodé ? Encore lisible aujourd'hui ?
renato- Messages : 496
Date d'inscription : 11/10/2009
Re: dimension meurtres impossibles
renato a écrit:On me l'avait conseillé, ce recueil de l'oncle Abner. Pas trop démodé ? Encore lisible aujourd'hui ?
Il faut accepter les conventions stylistiques, narratives et sociales de l'époque mais si l'on y parvient c'est tout à fait lisible.
Re: dimension meurtres impossibles
Je suis en train de lire "dimension meurtres impossibles", je viens de terminer "Proprement mort " de S. Soban et je n'ai pas très bien compris le "truc". Si quelqu'un a lu et pouvait m'expliquer, merci !
renato- Messages : 496
Date d'inscription : 11/10/2009
DIMENSION MEURTRES IMPOSSIBLES
CHER VOUS TOUS,
Tout comme vous, j'attendais beaucoup de ce recueil d'auteurs français.
Tout comme renato, je n'ai pas compris le "truc" de "Proprement mort" ?
Voici la critique que je compte publier dans le prochain additif à 1001 CC.
Je ne vous conseille certainement pas cet ouvrage, lisez plutôt le tome II de la Grande Anthologie de Roland Lacourbe, qui elle, fait partie d'une autre DIMENSION !!!
DIMENSION MEURTRES IMPOSSIBLES
Anthologie de Philippe Pinon et Seleyne Meynier
1. Stephane Lesaffre : Le dernier verre du pirate.
XVIII ème siècle : Le FREEBIRD, fier brigantin de 60 pirates arraisonne un navire de commerce hollandais, le ZEEPIJL (la flèche de mer). Le navire est abandonné par le capitaine Marteen et son équipage. Les pirates fêtent la victoire dans la cabine du capitaine William Vein, entouré de son second, Robert Barth ; Iron Benny, le quartier-maître ; Jennings, le bosco ; Sinan, le canonnier ottoman et David Howell, le pilote. Le rhum (agrémenté de prunes de coton, goyaves, quartiers d’ananas) circule quand, tout à coup, le capitaine suffoque et s’effondre, mort.
Belle reconstitution d’une faune d’aventuriers de la mer, de tous horizons comme c’était d’ailleurs le cas à l’époque. L’ambiance est bien rendue et les trois questions essentielles - Qui ? Comment ? Pourquoi ? – trouvent une explication satisfaisante, sans que ce soit tarabiscoté. Une mention « bien » pour la question « comment » : le caméraclosiste attentif s’attend à un long exposé sur la manière dont le poison a été mêlé à la boisson, car tous les protagonistes se sont surveillés mutuellement. L’auteur évite habilement cet écueil par un habile procédé de misdirection.
2. Romain Bastide : Les Demoiselles d’Angely
1944 : à l’institut de jeunes filles de Saint Jean, le collaborationniste, Paul Petitfrère donne, dans une classe, une dictée que quinze jeunes aveugles doivent reproduire en Braille. Les fenêtres sont hermétiquement closes de l’intérieur ; l’unique issue, la porte d’entrée est gardée par deux miliciens, les frères Archambaud. Soudain, un bruit sourd interpelle les gardes. Petitfrère répond que son livre lui a échappé des mains. Le diacre se présente au bout du temps convenu et se fait ouvrir la porte : Petitfrère a disparu sans que les élèves aient entendu quoi que ce soit…
Le fait de situer deux investigations à septante ans d’intervalle dénote une belle maîtrise. La période d’occupation est bien rendue : l’enquête, diligentée par le lieutenant Potel, assisté du brigadier Sarrasin, n’aboutit pas. L’auteur insiste bien, à plusieurs reprises, sur l’impossibilité d’une intrusion comme d’une exclusion : le caractère d’impénétrabilité est parfaitement démontré. De même, l’écueil de la pourriture du corps est évité en faisant évacuer le site, suite à une offensive alliée. De nos jours, l’institut est réouvert et le professeur Vauclair se fait fort d’élucider l’énigme. Il y parvient magistralement et ses explications illustrent bien l’originalité du propos : une chambre close…dans une chambre close…
3. Hélène Duc : Sur la corde raide
Cette troisième histoire est celle de l’assassin maladroit, trahi par les conditions météorologiques et par les avancées de la médecine légale : traces d’ADN, spray de colle cyanoacrylate, degré de coagulation des plaies… toutes choses que je n’apprécie guère dans un récit de chambre close où l’intérêt né de la lutte subtile de deux intelligences, le limier et le coupable. C’est raconté dans un style correct, mais insipide et la situation est élémentaire et trop classique pour éveiller la passion d’un caméraclosiste qui aura vite cerné les trop grosses ficelles. À fuir.
4. David Verdier : Le fantôme sur le balcon.
Une bonne histoire de crime impossible, dictée par la volonté de disparaître du cercle familial pour épouser une dulcinée, même au prix d’un meurtre… Tiré par les cheveux en ce qui concerne le mobile, le truc de l’escamotage reste élégant.
5. Sophie Carstene : Et pour quelques millions de trop.
Surtout trop d’alcools dans cette histoire : ceux de l’enquêteur, de la victime et du suspect, même si la période de l’année se prête aux libations. « L’accident » qui clôt l’affaire n’a même pas le mérite de l’originalité : à la rigueur plausible, mais peu vraisemblable. Le récit n’est, en tout cas, guère passionnant. À oublier au plus vite.
6. Corinne Toupillier : L’envers du décor.
Ces démêlés romantico-policiers ne parlent pas à mon oreille : comment éprouver quelque passion pour un assassin, disciple moderne de « Yamazakis », « acrobate des rues » qui se joue de l’escalade avec une dextérité hors norme… Le succès ne vient pas de la témérité, mais de l’excellence à vaincre par son intelligence… à fuir.
7. Sylvain Boïdo : Meurtre en altitude.
Cette septième situation est l’archétype du crime impossible, illustrant l’ABC du crédo de tout caméraclosiste. Le crime a été commis AVANT, PENDANT ou APRÈS que la chambre (ou le théâtre du crime) fut close (ou déclaré exempt de toute présence humaine). Sachant que la victime, parapentiste, a été tuée d’une balle de calibre .300 Winchester Magnum ; que tous les angles de tir, en vol, s’avèrent impossibles… choisissez… Sans intérêt.
8. JB Leblanc : Meurtre en chambre close.
Encore une bonne histoire de chambre close, moderne dans toutes ses applications. Les impossibilités matérielles sont parfaitement démontrées et le « truc » de l’assassin est logique et élégant, sans être compliqué. Quant au mobile du coupable, il est tout à fait inattendu et acceptable, psychologiquement ; de plus, il est parfaitement explicité dans le cours du récit. Un bon point de plus !
9. Lenny Roy : Meurtre en amour mineur.
Une histoire d’homosexuels sans intérêt. La chambre close existe… mais elle n’est pas résolue. Restent les états d’âmes des enquêteurs, l’un hétéro, l’autre homosexuel, qui n’éveillent pas grand attrait. À rejeter.
10. Stéphanie Soban : Proprement mort.
Tout sonne faux dans cette histoire de privés au bord de la dèche, sur fond d’empoisonnement à l’azote liquide, procédé mis au point par la victime, récupéré et répandu sur le marché par la mafia russe. En outre, le processus de la mort n’est pas explicitement démontré. J’ai détesté.
11. Lionel Belin : Saul Harker prend l’air.
Enfin, la perle rare du recueil ! L’auteur fait montre d’une connaissance approfondie de son sujet, puisque c’est le seul, de tous les auteurs présents, à utiliser le terme « caméraclosiste » ; il prouve son adhérence au roman policier classique en insérant, en exergue de son texte, une liste des personnages intervenants ; de plus, il intègre un plan des lieux, remarquable et précis ; il cite, par leurs prénoms, les grands auteurs ayant illustré le genre : Agatha (Christie), Paul (Halter), John (Dickson Carr), Clayton (Rawson), Ellery (Queen) ; en outre, sa référence finale Saul Harker (Paul Halter) est un bel hommage rendu à un auteur existant. Le point d’orgue de l’enquête réside dans la communication téléphonique intervenue entre la victime et les occupants du chalet. On devine aisément que chaque réplique a été disséquée avec le plus grand soin pour ne laisser aucun doute dans l’esprit du lecteur. Un beau récit, intriguant à souhait, de la belle ouvrage, dix sur dix !
12. Patrice Vincent : Suicide illusoire.
L’auteur se voudrait un continuateur des histoires classiques de l’âge d’or du roman policier. Hélas, sa solution de l’escapologiste enduit de beurre pour s’échapper du site par un orifice étroit ne prête qu’à sourire… en grinçant des dents. A quand « le suppositoire infernal » ?
13. Philippe Dessaint : le vol noir du dragon.
Un astronaute git seul dans la station internationale spatiale, la tête presque séparée du corps, à quatre cents kilomètres d’altitude. Un cargo de ravitaillement s’est amarré, il y a peu, pour décharger du ravitaillement, mais le boîtier Cardiomed de la victime a continué à envoyer ses pulsations vitales, bien longtemps après le départ du navire interstellaire. Alors qui ? comment ? pourquoi ? Les explications fournissent des réponses très satisfaisantes aux trois questions. Un récit futuriste élégant répondant, de façon cartésienne, aux exigences du genre.
14. Christophe Dolhent : Home Sweet Home.
Cette histoire d’entité informatique douée de vie et de raison ne passionne absolument pas. Les critères de chambre close sont respectés mais n’amène aucune investigation digne de ce nom. Une réalisation terne et sans éclat.
15. Nicolas A. Pagès : la bombe, le flic et le puant.
Personnellement, je n’ai rien contre la cybernétique… mais cette histoire d’androïdes tueurs, fabriqués par un cerveau d’exception mégalomane, assigné à résidence et surveillé continuellement par la police, m’a laissé froid et complètement amorphe.
16. Bruno Pochesci : Dix petits Warps.
Voici la seule histoire que, malgré tous mes efforts, j’avoue être incapable de lire. Quelqu’un peut-il m’aider ? Voici un exemple du « style » de Monsieur Pochesci : « l’ouroboros fond sur James et l’entoure tandis (que ?) les restes de Birgit et Callisto se recompactent…Puis, sans plus de bruit, l’Agatha implose jusqu’à la plus petite compression de la matière et passe au travers d’elle-même, se retournant comme une chaussette quantite, avant de retrouver sa taille normale ». Bon Courage ! Inutile de dire qu’il s’agit d’un récit de science-fiction (« science-friction » serait peut-être plus approprié étant donné le nombre d’accouplements…).
17. Nick Arsen : Sommeil rouge.
En 2150, la loi Axelrod a mis au point la manipulation génétique des embryons pour éradiquer, ab ovo, les gènes incriminés dans les mécanismes violents. Après cinquante ans d’hypersommeil, des crimes et suicide en espace clos, à bord de ce que l’on croit être une navette intergalactique ayant accompli un voyage dans l’espace. En fait, l’équipage a été placé dans une réplique d’un engin enfermé dans un laboratoire obscur souterrain ; tout cela dans le but d’étudier les comportements face à des actes violents inexpliqués. C’est un robot de nettoyage qui se charge de trucider les membres d’équipage. Conclusion : Ce ne sont pas les gènes qui sont responsables de la violence, mais l’âme humaine : il n’y a pas de remède ! Il s’agit là d’un texte à portée philosophique, sans rapport avec le problème de la chambre close…
CONCLUSION : Onze textes sur dix-sept (soit deux-tiers de l’ensemble du recueil) sont insipides ou sans rapport avec le sujet, pourtant bien défini dans l’introduction. C’est d’autant plus grave que le prix du recueil, augmenté des frais d’envoi atteint 37 €. C’est un véritable naufrage : le caméraclosiste ne trouve son bonheur qu’avec les textes de Lesaffre, Bastide, Verdier, Leblanc, Belin, Dessaint. Le grand tort des anthologistes est d’avoir confié la rédaction de textes à des amateurs. Quand l’on pense qu’une sélection a été opérée à partir de quarante-cinq textes, on s’interroge sur la valeur des récits rejetés. Le véritable maître en la matière reste, incontestablement, Roland Lacourbe qui a publié (et publie toujours) de nombreuses anthologies dignes de ce nom…
P. F
Tout comme vous, j'attendais beaucoup de ce recueil d'auteurs français.
Tout comme renato, je n'ai pas compris le "truc" de "Proprement mort" ?
Voici la critique que je compte publier dans le prochain additif à 1001 CC.
Je ne vous conseille certainement pas cet ouvrage, lisez plutôt le tome II de la Grande Anthologie de Roland Lacourbe, qui elle, fait partie d'une autre DIMENSION !!!
DIMENSION MEURTRES IMPOSSIBLES
Anthologie de Philippe Pinon et Seleyne Meynier
1. Stephane Lesaffre : Le dernier verre du pirate.
XVIII ème siècle : Le FREEBIRD, fier brigantin de 60 pirates arraisonne un navire de commerce hollandais, le ZEEPIJL (la flèche de mer). Le navire est abandonné par le capitaine Marteen et son équipage. Les pirates fêtent la victoire dans la cabine du capitaine William Vein, entouré de son second, Robert Barth ; Iron Benny, le quartier-maître ; Jennings, le bosco ; Sinan, le canonnier ottoman et David Howell, le pilote. Le rhum (agrémenté de prunes de coton, goyaves, quartiers d’ananas) circule quand, tout à coup, le capitaine suffoque et s’effondre, mort.
Belle reconstitution d’une faune d’aventuriers de la mer, de tous horizons comme c’était d’ailleurs le cas à l’époque. L’ambiance est bien rendue et les trois questions essentielles - Qui ? Comment ? Pourquoi ? – trouvent une explication satisfaisante, sans que ce soit tarabiscoté. Une mention « bien » pour la question « comment » : le caméraclosiste attentif s’attend à un long exposé sur la manière dont le poison a été mêlé à la boisson, car tous les protagonistes se sont surveillés mutuellement. L’auteur évite habilement cet écueil par un habile procédé de misdirection.
2. Romain Bastide : Les Demoiselles d’Angely
1944 : à l’institut de jeunes filles de Saint Jean, le collaborationniste, Paul Petitfrère donne, dans une classe, une dictée que quinze jeunes aveugles doivent reproduire en Braille. Les fenêtres sont hermétiquement closes de l’intérieur ; l’unique issue, la porte d’entrée est gardée par deux miliciens, les frères Archambaud. Soudain, un bruit sourd interpelle les gardes. Petitfrère répond que son livre lui a échappé des mains. Le diacre se présente au bout du temps convenu et se fait ouvrir la porte : Petitfrère a disparu sans que les élèves aient entendu quoi que ce soit…
Le fait de situer deux investigations à septante ans d’intervalle dénote une belle maîtrise. La période d’occupation est bien rendue : l’enquête, diligentée par le lieutenant Potel, assisté du brigadier Sarrasin, n’aboutit pas. L’auteur insiste bien, à plusieurs reprises, sur l’impossibilité d’une intrusion comme d’une exclusion : le caractère d’impénétrabilité est parfaitement démontré. De même, l’écueil de la pourriture du corps est évité en faisant évacuer le site, suite à une offensive alliée. De nos jours, l’institut est réouvert et le professeur Vauclair se fait fort d’élucider l’énigme. Il y parvient magistralement et ses explications illustrent bien l’originalité du propos : une chambre close…dans une chambre close…
3. Hélène Duc : Sur la corde raide
Cette troisième histoire est celle de l’assassin maladroit, trahi par les conditions météorologiques et par les avancées de la médecine légale : traces d’ADN, spray de colle cyanoacrylate, degré de coagulation des plaies… toutes choses que je n’apprécie guère dans un récit de chambre close où l’intérêt né de la lutte subtile de deux intelligences, le limier et le coupable. C’est raconté dans un style correct, mais insipide et la situation est élémentaire et trop classique pour éveiller la passion d’un caméraclosiste qui aura vite cerné les trop grosses ficelles. À fuir.
4. David Verdier : Le fantôme sur le balcon.
Une bonne histoire de crime impossible, dictée par la volonté de disparaître du cercle familial pour épouser une dulcinée, même au prix d’un meurtre… Tiré par les cheveux en ce qui concerne le mobile, le truc de l’escamotage reste élégant.
5. Sophie Carstene : Et pour quelques millions de trop.
Surtout trop d’alcools dans cette histoire : ceux de l’enquêteur, de la victime et du suspect, même si la période de l’année se prête aux libations. « L’accident » qui clôt l’affaire n’a même pas le mérite de l’originalité : à la rigueur plausible, mais peu vraisemblable. Le récit n’est, en tout cas, guère passionnant. À oublier au plus vite.
6. Corinne Toupillier : L’envers du décor.
Ces démêlés romantico-policiers ne parlent pas à mon oreille : comment éprouver quelque passion pour un assassin, disciple moderne de « Yamazakis », « acrobate des rues » qui se joue de l’escalade avec une dextérité hors norme… Le succès ne vient pas de la témérité, mais de l’excellence à vaincre par son intelligence… à fuir.
7. Sylvain Boïdo : Meurtre en altitude.
Cette septième situation est l’archétype du crime impossible, illustrant l’ABC du crédo de tout caméraclosiste. Le crime a été commis AVANT, PENDANT ou APRÈS que la chambre (ou le théâtre du crime) fut close (ou déclaré exempt de toute présence humaine). Sachant que la victime, parapentiste, a été tuée d’une balle de calibre .300 Winchester Magnum ; que tous les angles de tir, en vol, s’avèrent impossibles… choisissez… Sans intérêt.
8. JB Leblanc : Meurtre en chambre close.
Encore une bonne histoire de chambre close, moderne dans toutes ses applications. Les impossibilités matérielles sont parfaitement démontrées et le « truc » de l’assassin est logique et élégant, sans être compliqué. Quant au mobile du coupable, il est tout à fait inattendu et acceptable, psychologiquement ; de plus, il est parfaitement explicité dans le cours du récit. Un bon point de plus !
9. Lenny Roy : Meurtre en amour mineur.
Une histoire d’homosexuels sans intérêt. La chambre close existe… mais elle n’est pas résolue. Restent les états d’âmes des enquêteurs, l’un hétéro, l’autre homosexuel, qui n’éveillent pas grand attrait. À rejeter.
10. Stéphanie Soban : Proprement mort.
Tout sonne faux dans cette histoire de privés au bord de la dèche, sur fond d’empoisonnement à l’azote liquide, procédé mis au point par la victime, récupéré et répandu sur le marché par la mafia russe. En outre, le processus de la mort n’est pas explicitement démontré. J’ai détesté.
11. Lionel Belin : Saul Harker prend l’air.
Enfin, la perle rare du recueil ! L’auteur fait montre d’une connaissance approfondie de son sujet, puisque c’est le seul, de tous les auteurs présents, à utiliser le terme « caméraclosiste » ; il prouve son adhérence au roman policier classique en insérant, en exergue de son texte, une liste des personnages intervenants ; de plus, il intègre un plan des lieux, remarquable et précis ; il cite, par leurs prénoms, les grands auteurs ayant illustré le genre : Agatha (Christie), Paul (Halter), John (Dickson Carr), Clayton (Rawson), Ellery (Queen) ; en outre, sa référence finale Saul Harker (Paul Halter) est un bel hommage rendu à un auteur existant. Le point d’orgue de l’enquête réside dans la communication téléphonique intervenue entre la victime et les occupants du chalet. On devine aisément que chaque réplique a été disséquée avec le plus grand soin pour ne laisser aucun doute dans l’esprit du lecteur. Un beau récit, intriguant à souhait, de la belle ouvrage, dix sur dix !
12. Patrice Vincent : Suicide illusoire.
L’auteur se voudrait un continuateur des histoires classiques de l’âge d’or du roman policier. Hélas, sa solution de l’escapologiste enduit de beurre pour s’échapper du site par un orifice étroit ne prête qu’à sourire… en grinçant des dents. A quand « le suppositoire infernal » ?
13. Philippe Dessaint : le vol noir du dragon.
Un astronaute git seul dans la station internationale spatiale, la tête presque séparée du corps, à quatre cents kilomètres d’altitude. Un cargo de ravitaillement s’est amarré, il y a peu, pour décharger du ravitaillement, mais le boîtier Cardiomed de la victime a continué à envoyer ses pulsations vitales, bien longtemps après le départ du navire interstellaire. Alors qui ? comment ? pourquoi ? Les explications fournissent des réponses très satisfaisantes aux trois questions. Un récit futuriste élégant répondant, de façon cartésienne, aux exigences du genre.
14. Christophe Dolhent : Home Sweet Home.
Cette histoire d’entité informatique douée de vie et de raison ne passionne absolument pas. Les critères de chambre close sont respectés mais n’amène aucune investigation digne de ce nom. Une réalisation terne et sans éclat.
15. Nicolas A. Pagès : la bombe, le flic et le puant.
Personnellement, je n’ai rien contre la cybernétique… mais cette histoire d’androïdes tueurs, fabriqués par un cerveau d’exception mégalomane, assigné à résidence et surveillé continuellement par la police, m’a laissé froid et complètement amorphe.
16. Bruno Pochesci : Dix petits Warps.
Voici la seule histoire que, malgré tous mes efforts, j’avoue être incapable de lire. Quelqu’un peut-il m’aider ? Voici un exemple du « style » de Monsieur Pochesci : « l’ouroboros fond sur James et l’entoure tandis (que ?) les restes de Birgit et Callisto se recompactent…Puis, sans plus de bruit, l’Agatha implose jusqu’à la plus petite compression de la matière et passe au travers d’elle-même, se retournant comme une chaussette quantite, avant de retrouver sa taille normale ». Bon Courage ! Inutile de dire qu’il s’agit d’un récit de science-fiction (« science-friction » serait peut-être plus approprié étant donné le nombre d’accouplements…).
17. Nick Arsen : Sommeil rouge.
En 2150, la loi Axelrod a mis au point la manipulation génétique des embryons pour éradiquer, ab ovo, les gènes incriminés dans les mécanismes violents. Après cinquante ans d’hypersommeil, des crimes et suicide en espace clos, à bord de ce que l’on croit être une navette intergalactique ayant accompli un voyage dans l’espace. En fait, l’équipage a été placé dans une réplique d’un engin enfermé dans un laboratoire obscur souterrain ; tout cela dans le but d’étudier les comportements face à des actes violents inexpliqués. C’est un robot de nettoyage qui se charge de trucider les membres d’équipage. Conclusion : Ce ne sont pas les gènes qui sont responsables de la violence, mais l’âme humaine : il n’y a pas de remède ! Il s’agit là d’un texte à portée philosophique, sans rapport avec le problème de la chambre close…
CONCLUSION : Onze textes sur dix-sept (soit deux-tiers de l’ensemble du recueil) sont insipides ou sans rapport avec le sujet, pourtant bien défini dans l’introduction. C’est d’autant plus grave que le prix du recueil, augmenté des frais d’envoi atteint 37 €. C’est un véritable naufrage : le caméraclosiste ne trouve son bonheur qu’avec les textes de Lesaffre, Bastide, Verdier, Leblanc, Belin, Dessaint. Le grand tort des anthologistes est d’avoir confié la rédaction de textes à des amateurs. Quand l’on pense qu’une sélection a été opérée à partir de quarante-cinq textes, on s’interroge sur la valeur des récits rejetés. Le véritable maître en la matière reste, incontestablement, Roland Lacourbe qui a publié (et publie toujours) de nombreuses anthologies dignes de ce nom…
P. F
philippe FOOZ- Messages : 131
Date d'inscription : 12/02/2010
Re: dimension meurtres impossibles
Merci pour cette critique, et au passage, merci pour l'annonce d'un prochain additif aux 1001 CC ! Dommage que quelques récits intéressants soient mélangés à d'autres, oubliables... La collection publie plutôt des récits SF ou fantastiques et il y avait probablement un parti-pris "renouvellement du genre (supposé sclérosé) par mélange des genres."
meurdesoif- Messages : 240
Date d'inscription : 15/02/2013
Re: dimension meurtres impossibles
philippe FOOZ a écrit:Le grand tort des anthologistes est d’avoir confié la rédaction de textes à des amateurs.
Peut-être mais il faut en passer par là pour dénicher de nouveaux talents, non?
Re: dimension meurtres impossibles
D'accord avec Philippe, c'est dommage ! Ça risque de décourager ceux qui auraient eu envie de goûter aux crimes impossibles.
Si je ne me trompe pas le texte de David Verdier avait déjà été publié dans la revue La Bouinotte ?
La 11 (Saul Harker prend l'air) est vraiment excellente. Le "truc" est simple, je ne sais pas si c'est nouveau ou pas, même pour un cas "classique" d'une porte fermée par un verrou et une serrure.
Ensuite on a des textes qui flirtent avec la SF, peut-être ont-ils été sélectionnés pour que les lecteurs de Rivière Blanche qui publie essentiellement de la SF ne soient pas trop dépaysés ?
Pour 10 petits warps, c'est un texte vaguement drôle avec les tremblements d'espace-temps qui vieillissent ou rajeunissent les vivants et/ou font revivre les morts, mais où il n'y a pas vraiment de mecc. J'ai eu du mal à le finir et en plus c'est le plus long !!!
Quant au prix : ici en France c'était 25€ port compris.
Si c'était les meilleurs des 45 textes reçus ... je serais curieux de lire les rejetés !
Si je ne me trompe pas le texte de David Verdier avait déjà été publié dans la revue La Bouinotte ?
La 11 (Saul Harker prend l'air) est vraiment excellente. Le "truc" est simple, je ne sais pas si c'est nouveau ou pas, même pour un cas "classique" d'une porte fermée par un verrou et une serrure.
Ensuite on a des textes qui flirtent avec la SF, peut-être ont-ils été sélectionnés pour que les lecteurs de Rivière Blanche qui publie essentiellement de la SF ne soient pas trop dépaysés ?
Pour 10 petits warps, c'est un texte vaguement drôle avec les tremblements d'espace-temps qui vieillissent ou rajeunissent les vivants et/ou font revivre les morts, mais où il n'y a pas vraiment de mecc. J'ai eu du mal à le finir et en plus c'est le plus long !!!
Quant au prix : ici en France c'était 25€ port compris.
Si c'était les meilleurs des 45 textes reçus ... je serais curieux de lire les rejetés !
renato- Messages : 496
Date d'inscription : 11/10/2009
Re: dimension meurtres impossibles
J'ai commandé le livre et peut-être vais-je déchanter après l'avoir lu, mais une histoire de mcc étant une denrée tellement rare, j'aurais plutôt tendance à inverser le raisonnement et à me dire: 6 bonnes histoires avec un crime mystérieux, ça a plutôt l'air d' être une très bonne nouvelle pour les amateurs que nous sommes. Faut-il vraiment décourager les éditeurs contemporains qui se lancent dans une telle aventure et font confiance à de jeunes auteurs?
Dernière édition par RipperReed le Sam 30 Juil 2016 - 11:26, édité 1 fois
RipperReed- Messages : 245
Date d'inscription : 31/01/2013
Re: dimension meurtres impossibles
Je pense que l'on peut unanimement saluer l'intention, l'appel à textes permettant de faire découvrir des textes d'auteurs plus ou moins professionnels, plus ou moins novices dans le thème, plus ou moins enthousiastes, de quoi mettre le pied à l'étrier à un éventuel nouveau James Yaffe. Après, Philippe Fooz se montre très critique sur le résultat global, mais n'en ressortent que mieux les réussites de ce recueil. Au moins, pour l'achat, chaque lecteur peut décider où il place la barre. La priorité va bien sûr à l'anthologie de Roland Lacourbe, mais une fois celle-ci achetée et lue, s'il reste une trentaine d'euros qui trainent, soyons curieux, et tant pis si certaines nouvelles sont sans saveur... on en a lu bien d'autres !
meurdesoif- Messages : 240
Date d'inscription : 15/02/2013
Re: dimension meurtres impossibles
Bonjour,
Très heureux que ma nouvelle "Saul Harker prend l'air" ait plu aux spécialistes du genre qui hantent ces lieux.
Merci pour les commentaires élogieux, c'est excellent pour le moral !
Bien cordialement,
Lionel Belin
Très heureux que ma nouvelle "Saul Harker prend l'air" ait plu aux spécialistes du genre qui hantent ces lieux.
Merci pour les commentaires élogieux, c'est excellent pour le moral !
Bien cordialement,
Lionel Belin
clanelle- Messages : 73
Date d'inscription : 06/02/2008
Re: dimension meurtres impossibles
Je fais rapide : plongé dans le recueil, j'en suis à la 7e nouvelle et s'il n'y a pas de coup de génie, je suis loin de partager l'avis très négatif et parfois catégorique de Philippe (que je remercie au passage pour m'avoir inclus dans les rares textes à "sauver" !). Ce n'est pas en ajoutant un plan à son récit ou en employant les noms des grands du roman policier qu'on devient tout à coup excellent. Aussi réussie que peut l'être la nouvelle de Lionel (je ne doute pas qu'elle le soit, je n'en suis pas encore là !), je trouve les arguments pour en faire la perle rare très légers, tout comme le côté trop moderne d'autres récits est utilisé CONTRE eux, ce qui ne me paraît pas très objectif non plus. Certaines solutions sont tirées par les cheveux, certes (mais combien de Dickson Carr pourtant fort bien notés dans les livres de référence - auxquels nous nous référons tous avec plaisir - le sont également !), mais pour de probables amateurs dans le domaine du crime impossible, je ne trouve pas le recueil si catastrophique.
Inspecteur Hurst- Messages : 325
Date d'inscription : 01/03/2008
Localisation : Centre de la France
Re: dimension meurtres impossibles
Personnellement je pense que me déception vient du fait que j'en attendais peut-être trop de ce recueil et que certaines "solutions" ne sont pas dignes d'une véritable chambre close, comme celle (désolé de déflorer !) où l'assassin sort de la pièce par une toute petite trappe, le corps enduit de beurre !!! Fallait le faire !!! A partir du moment où il y a une issue possible, ce n'est plus une véritable C.C. Je pense qu'il aurait mieux valu faire un recueil avec moins de textes. Mais bon, c'est mieux que rien.
renato- Messages : 496
Date d'inscription : 11/10/2009
Re: dimension meurtres impossibles
Je viens de finir les nouvelles de David Verdier et Lionel Belin. Deux textes de très bon niveau, qui mériteraient de figurer dans une anthologie de Roland Lacourbe. Bravo à tous les deux!
RipperReed- Messages : 245
Date d'inscription : 31/01/2013
Re: dimension meurtres impossibles
RipperReed a écrit:Je viens de finir les nouvelles de David Verdier et Lionel Belin. Deux textes de très bon niveau, qui mériteraient de figurer dans une anthologie de Roland Lacourbe. Bravo à tous les deux!
Merci à toi ! Pour rappel, trois de mes quatre romans contiennent des problèmes de chambre close, si tu es tenté...
Inspecteur Hurst- Messages : 325
Date d'inscription : 01/03/2008
Localisation : Centre de la France
Re: dimension meurtres impossibles
J'ai déjà lu L'homme qui expliquait les miracles. J'ai commandé Des morts pour le Colonel. Mais quel est le troisième?
RipperReed- Messages : 245
Date d'inscription : 31/01/2013
Re: dimension meurtres impossibles
Le 3e est "Et la malédiction s'abattra sur la ville". Vient ensuite "Le manoir Messakine" avec un problème de chambre close également. Le 5e (et dernier) titre de la série devrait sortir en octobre.
Voici un lien sur Amazon vers mes livres :
https://www.amazon.fr/David-Verdier/e/B006OCMO8E/ref=dp_byline_cont_book_1
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Inspecteur Hurst- Messages : 325
Date d'inscription : 01/03/2008
Localisation : Centre de la France
Re: dimension meurtres impossibles
Inspecteur Hurst a écrit: Le 3e est "Et la malédiction s'abattra sur la ville". Vient ensuite "Le manoir Messakine" avec un problème de chambre close également. Le 5e (et dernier) titre de la série devrait sortir en octobre.
Rassure nous, tu n'envisages tout de même pas d'arrêter d'écrire? A moins que tu ne passes tout simplement à autre chose?
Re: dimension meurtres impossibles
Non, non, je n'arrête pas d'écrire, loin de là !
Je m'oriente juste, le temps d'un ou deux projets, vers autre chose que du polar pur. Je travaille avec plusieurs dessinateurs sur des projets de BD et je suis en ce moment sur un "gros roman" qui sera plus dans la veine de mon petit dernier, sorti chez un autre éditeur, qui s'apparente à de l'aventure mélangée avec du fantastique ("Les 5 Pierres de Sarsken")... mais la série avec Tharel et Kestevan se boucle bel et bien avec ce 5e roman prévu pour l'automne... j'ai emmené les personnages là où je voulais qu'ils aillent... je crois que j'ai fait le tour de leur histoire...
Je m'oriente juste, le temps d'un ou deux projets, vers autre chose que du polar pur. Je travaille avec plusieurs dessinateurs sur des projets de BD et je suis en ce moment sur un "gros roman" qui sera plus dans la veine de mon petit dernier, sorti chez un autre éditeur, qui s'apparente à de l'aventure mélangée avec du fantastique ("Les 5 Pierres de Sarsken")... mais la série avec Tharel et Kestevan se boucle bel et bien avec ce 5e roman prévu pour l'automne... j'ai emmené les personnages là où je voulais qu'ils aillent... je crois que j'ai fait le tour de leur histoire...
Inspecteur Hurst- Messages : 325
Date d'inscription : 01/03/2008
Localisation : Centre de la France
lionel bolin
saul harcker prend l'air
bien sûr quelques qualités:
liste des personnages ,un beau plan des lieux,
mais.....
la liste des personnages n'inclus pas l'assassin,ce qui est contraire à toute déontologie
le plan est complètement inutile !
néanmoins une de meilleures nouvelles d'une anthologie à fuir à toutes jambes !
baudouin mélon
bien sûr quelques qualités:
liste des personnages ,un beau plan des lieux,
mais.....
la liste des personnages n'inclus pas l'assassin,ce qui est contraire à toute déontologie
le plan est complètement inutile !
néanmoins une de meilleures nouvelles d'une anthologie à fuir à toutes jambes !
baudouin mélon
Re: dimension meurtres impossibles
mélon baudouin a écrit:saul harcker prend l'air
bien sûr quelques qualités:
liste des personnages ,un beau plan des lieux,
mais.....
la liste des personnages n'inclus pas l'assassin,ce qui est contraire à toute déontologie
le plan est complètement inutile !
néanmoins une de meilleures nouvelles d'une anthologie à fuir à toutes jambes !
baudouin mélon
Le plan est peut-être inutile, je ne sais plus, mais même si c'est le cas, c'est ce qui fait le charme de ce genre de récit et donc participe au mystère.
Pour ce qui est de l'assassin cela ne m'a pas choqué, la liste des personnages indique ceux qui participent à l'action, qu'on "voit", ce qui n'est pas le cas de l'assassin, donc c'est logique qu'il ne soit pas dans la liste des personnages. Au contraire j'ai trouvé que c'était une bonne idée, très logique.
Mais bon les goûts et les couleurs ...
renato- Messages : 496
Date d'inscription : 11/10/2009
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